Scène Québec

Caridad Cruz

Caridad Cruz Vilain est née à La Havane, dans une famille musicale riche en culture afro-cubaine. Son père Daniel Cruz était un violoneux professionnel et la célèbre Célia Cruz était la cousine de sa grand-mère.

Elle a commencé sa carrière professionnelle en 1993, dans les hôtels de Trinidad, puis dans différents établissements de La Havane. Et en 2002, elle lance son premier CD, Caridad Cruz con el Grupo Habanero Son.

À l'automne 2003, Caridad déménage à Chelsea, Québec pour y habiter avec son mari canadien. En mars 2004, elle donne sa première performance canadienne avec Jane Bunnett et Spirits of Havana lors du concert Global Divas à Toronto. Le concert a reçu des critiques élogieuses du Globe and Mail. Le concert a également été diffusé à travers le Canada par CBC Radio.

En mai 2006, le nouveau groupe de Caridad, Kubacua, a fait ses début devant un auditoire emballé au Petit-Chicago à Hull. Elle a aussi donné des concerts aux Etats-Unis où elle a été accompagnée de certains des musiciens de jazz latin les plus doués de New York, tels que le contre-bassiste Ruben Rodriguez et le congero Chembo Corniel. À Montréal, appuyée par l'orchestre salsa de neuf musiciens Ritmo Caribeño, elle a chanté un hommage à Célia Cruz, qui a été repris en juillet au festival de jazz.

Caridad garde toujours des liens étroits avec sa famille et la musique Cubaine. Elle exprime son amour pour son pays d'origine avec fierté à travers sa musique.

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Carlos Placeres

Carlos Placeres de Cuba joue et chante ses chansons et celles du répertoire cubain… dans les rythmes et les mélodies du son, de la guaracha, du boléro, de la rumba avec parfois des influences en jazz et en samba…
Carlos Placeres, auteur-compositeur-interprète cubain, vit à Montréal depuis le mois d’août 1996. Il nous arrive de la Havane, sa province natale, avec toute cette musique unique au monde aux racines espagnoles et africaines, aux influences françaises et italiennes.
Carlos est ce qu’on appelle à Cuba un «trovador». Ce même troubadour qui, depuis le début du siècle, chante des textes romantiques ou sociaux en s’accompagnant d’une guitare. Aujourd’hui à La Havane, ces ‘trovadores’ composent leurs chansons dans des styles tout à fait éclatés et les jouent avec des instruments multiples. On dit qu’ils sont de la «novísima trova», la nouvelle chanson cubaine. Poésie sociale et humour s’entrecoisent dans des rythmes et des mélodies traditionnels et contemporains.

Joaquin Diaz

Le merengue - la quintessence musicale de la République dominicaine - est «la musique la plus vive et la plus entraînante qui soit, insiste l'accordéoniste Joaquin Diaz. C'est un peu comme danser sur les montagnes russes». Joaquin Diaz est un musicien autodidacte qui a amorcé sa carrière tout enfant dans les rues de Saint-Domingue. Il avait 12 ans lorsqu'il a créé son premier groupe et peu après, il se produisait dans les hôtels les plus prestigieux de la ville, attirant l'attention d'un public averti. Arrivé au Canada en 1990, l'accordéoniste a formé un groupe de musiciens exceptionnels, spécialistes des instruments qui servent bien la musique traditionnelle de la République dominicaine. La mission de Joaquin Diaz est de faire vibrer toutes les scènes du monde de l'énergie à l'état brut du merengue. Et, comme il se doit, le premier album CD de son groupe, Merengue Mas Merengue, semble avoir soulevé le public comme une tempête tropicale et le deuxième Ola - la «vague» en espagnol - a frappé avec autant d'intensité! (Conseil des Arts du Canada)