Scène Québec

Alexandre Da Costa

Alexandre da Costa est né à Montréal en 1979. Très jeune, il démontre un intérêt hors du commun pour le violon et le piano. Il donne ses premiers concerts à l’âge de neuf ans avec cette étonnante particularité d’exceller avec autant de virtuosité et de musicalité sur ces deux instruments, ce qui lui vaut d’être reconnu comme prodige de la musique. Sa carrière en tant que violoniste soliste commence très jeune et il fût rapidement propulsé sur la scène comme soliste avec orchestre tout autant qu’en récital.

En 1998, à l’âge de 18 ans, il obtient une Maîtrise en Violon et un Premier Prix Concours au Conservatoire de Musique du Québec où il étudie avec Johanne Arel, ainsi qu’un Baccalauréat spécialisé en Interprétation Piano à la Faculté de Musique de l’Université de Montréal. De 1998 à 2001, il étudie auprès du très reconnu Maître de violon Zakhar Bron à la Escuela Superior de Musica Reina Sofia à Madrid, qui forma des violonistes tels Maxim Vengerov et Vadim Repin. En 2002, il remporte le Prix de la Fondation Sylva Gelber décerné par le Conseil des Arts du Canada au candidat de moins de 30 ans le plus talentueux du concours aux bourses individuelles du Conseil dans la catégorie de la musique classique. Entre 2003 et 2006, après avoir gagné le Concours de la Banque d’Instruments du Conseil des Arts du Canada, il a joué sur le Stradivarius «Baumgartner» de 1689.

Gagnant de nombreux premiers prix nationaux et internationaux, Alexandre da Costa a donné plus de six cents récitals au Canada, aux États-Unis, au Mexique, ainsi que dans plusieurs pays d’Europe et d’Asie. Entre 1998 et 2006, il a enregistré 10 disques solos sous étiquette XXI-21 dont le premier enregistrement mondial du Concerto pour violon et orchestre du compositeur portugais Luis de Freitas Branco. Cet enregistrement fut reçu avec grand enthousiasme par la presse et les mélomanes à travers le monde, et nominé dans la Catégorie «Meilleur Enregistrement Classique» aux prix JUNO 2006.

Toutes les critiques saluent sa technique parfaite qui lui vient tout droit de l’École russe. Admirant son énergie et sa musicalité exceptionnelle, ils sont unanimes à dire qu’il est une tête montante de la relève. Alexandre da Costa joue sur le Stradivarius Dubois de 1667 et un archet Sartory, prêtés par la Fondation Canimex.

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Wonny Song

Né en Corée du Sud, Wonny Song a grandi à Montréal où il a entrepris ses études de piano à l’âge de huit ans. En 1994, il a obtenu une bourse pour étudier au Curtis Institute of Music à Philadelphie. Il a obtenu son baccalauréat de l’Université de Montréal quatre ans plus tard et a poursuivi ses études auprès d’Anton Kuerti à l’université de Toronto et à la Glenn Gould Professional School avec Marc Durand. Il a obtenu la première Elinor Bell Fellowship de l’université du Minnesota en 2000 où il a terminé, quatre ans plus tard, ses études doctorales sous la direction de Lydia Artymiw.

Parmi les autres faits saillants de la carrière de monsieur Song, mentionnons un récital solo à titre d’ambassadeur musical du Canada lors de l’exposition universelle de 1993 en Corée et un concert donné à Bangkok cinq ans plus tard à l’occasion des cérémonies de clôture des Jeux asiatiques, événement auquel a assisté la famille royale de Thaïlande. Monsieur Song est retourné dans son pays natal en 2005 pour se produire lors du concert inaugural du nouveau Chungmu Art Hall à Séoul en compagnie de l’EuroAsian Philharmonic Orchestra sous la direction de Gum Nan-se.

Le premier disque de Song, un enregistrement de Tableaux d’une exposition de Mussorgsky et des Variations sur un thème de Corelli de Rachmaninov sur l’étiquette canadienne XXI-21 Records, a obtenu des critiques élogieuses et figure toujours au sommet des palmarès de musique classique au Canada. La sortie de son prochain CD comportant les Goyescas de Granados est prévue au cours de la saison 2007-2008.

En 2003, Wonny Song a fait l’objet d’un profil dans un ouvrage sur 100 Canadiens remarquables d’origine coréenne, 100 Korean-Canadians of Note, publié par le journal canadien Korea Times.

Même s’il est encore dans la vingtaine, Wonny Song a déjà entrepris une carrière internationale très prometteuse. Le Washington Post l’a qualifié de « jeune pianiste polyvalent, intelligent et profondément musical ».

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