Scène Québec

Karkwa

Comme plusieurs groupes de jeunes musiciens, c'est à l'occasion d'une participation à Cégeps en spectacle que les membres de Karkwa se font remarquer à l'extérieur de leur cercle d'amis. Ainsi, l'Office franco-québécois pour la jeunesse leur propose de représenter le Québec au prestigieux événement le Printemps du Québec à Paris à l'été 1999. De retour au Québec, ils s'impliquent dans divers projets comme les groupes Kalembourg, Redcore, Ludger et Mort de rire.

En 2001, ils participent ensemble, sous le nom de Karkwa, aux 7ièmes Francouvertes et s'y rendent à la grande finale. Cet encouragement tombe à point et le groupe reprend la route avant de s'affairer à la préparation d'un premier album. C'est chose faite à l'automne 2003, quand paraît Le pensionnat des établis qui est accueilli unanimement par la critique. Outre le réseau qui les accueille depuis maintenant deux ans, des événements d'envergure souhaitent maintenant les inclure à leur programmation : Festival de Musique Émergente, Coup de cœur francophone de Montréal et de Québec, FrancoFolies de Montréal...

Le quintette que certains n'hésitent pas à comparer aux formations du mouvement britpop se voit avant tout comme une confrérie d'artisans désireux de traduire en musique et en chansons leurs états d'âme et leurs impressions sur le monde qui les entoure. À l'été 2005, le groupe retourne en studio avec celui qui sera leur coréalisateur, Pierre Girard, également collaborateur de Fred Fortin, Mara Tremblay et pour certains enregistrements des Colocs. Les résultats sont à la hauteur de leurs attentes et c'est un Karkwa plus confiant et efficace que jamais qui lance Les tremblements s'immobilisent, maintenant chez Audiogram, début novembre.

site Web : www.radio-canada.ca

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Mahjor Bidet

À l’origine, Mahjor Bidet, c’est les chansons de Serge-André Amin, musicien et concepteur sonore de métier. Composant depuis plusieurs années sa musique en solitaire, laissant libre cours à sa critique personnelle de notre bel univers, il allie bidouillages électroniques et grattage de guitares, déconstruisant et reconstruisant les sons et instruments à sa portée.

Décidé et encouragé à donner vie aux chansons, il recrute son ami et complice musical de toujours, Renaud Bastien, multi-instrumentiste au sein de Malajube et monolithe de connaissances musicales. Ensemble dans leur antre, ils perfectionnent ces pièces à saveur électro-alternative, amadouant et sabotant batteries, basses, guitares, claviers et micros jusqu’à annihiler le robot qui sommeille dans le cœur du précieux Général Midi.

Ayant séjourné assez longtemps sur un disque d’ordinateur, les chansons en ont eu marre et ont imposé une expression plus large. Nombreux musiciens et amis sont appelés en renfort pour compléter l’enregistrement. Est alors recrutée Chantal Boulais, chanteuse et claviériste. Sa voix apportera humanité et profondeur à ce mélange de plus en plus heureux. S’amène aussi Alexandre Gauthier, bassiste diplômé, musicien forcené et leader de la formation Kamendja, afin d’égayer les notes plus graves.

Dès que la première chanson se fait entendre sur le portail Myspace, elle attire l’attention. Posant en français un regard acide et mordant sur de plates réalités, Painfull love touche des milliers d’oreilles, dont celles d’André Péloquin, qui s’empresse de l’inclure à la programmation de CISM, d’abord à Plectrum, pour finalement aboutir en première position du palmarès francophone dans la semaine du 8 octobre 2006. C’est ainsi qu’un MP3 parmi tant d’autres se démarque et annonce l’arrivée de Mahjor Bidet.

S’ajouteront ensuite à la formation « live » Daniel Bédard, batteur émérite au sein de Sharcüt, et Robert Tétrault qui, à l’aide d’un arsenal high-tech dernier cri, réussit à faire sonner une guitare comme la 3e guerre mondiale. Le quintette d’élite du Mahjor Bidet est fin prêt pour l’abordage de la scène.

L’automne 2006 fut ponctué de multiples concerts et apparitions. Les chansons poussent et crient à la diffusion. L’année 2007 a débuté en lion avec la sortie de l’album « La vie qui fitte avec la tapisserie » déjà encensé par la critique. Maintenant, écoutez, cherchez la génératrice, et constatez que si le Mahjor Bidet vient d’entrer chez vous, ses mélodies ne quitteront pas votre cortex de sitôt.

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The Stills

The Stills n’a rien d’Interpol, mais comme ce groupe de jeunes New-Yorkais en complet-cravate, ce quatuor montréalais a créé un son postpunk de toute évidence inspiré par des ensembles comme Echo & the Bunnymen et Joy Division. Le chanteur Tim Fletcher, le batteur Dave Hamelin, le guitariste Greg Paquet et le bassiste Oliver Crowe se connaissaient depuis une douzaine d’années et avaient joué pour différents groupes avant de former The Stills en 2000. Ces étudiants en art ont quitté le Canada pour un séjour de deux mois à New York où ils ont créé leur style pop racé. Selon la rumeur, les Stills ont aidé un ami de Barcelone qui avait besoin d’argent pour régler une dette de drogue et en retour, celui-ci leur a donné son magnétophone à quatre pistes de grande qualité grâce auquel ils ont enregistré plusieurs chansons. Les membres du groupe ont dormi sur les sofas de leurs amis de l’East Village pendant l’été 2002 et ont conclu une entente avec Vice avant la fin de l’année, mais c’est en partageant la scène avec des groupes comme The Music, The Rapture, The Streets, Yeah Yeah Yeahs et Interpol que les Stills ont atteint une position dominante sur la scène rock en constante évolution. Le minialbum The Rememberese a été lancé en juin 2003 et une tournée aux États-Unis avec Interpol a suivi. Le premier CD du groupe, Logic Will Break Your Heart, est sorti en octobre. Après plusieurs tournées au Royaume-Uni et en Amérique du Nord, les Stills sont entrés en studio pour enregistrer un deuxième album à la fin de 2004. En septembre de l’année suivante, le groupe a annoncé le départ d’un membre fondateur, Greg Paquet et Hamelin l’a remplacé à la guitare. Le claviériste de tournée Liam O'Neil et le batteur de Sea Ray, Colin Brooks, ont également joint la formation. Le disque suivant, Without Feathers lancé en 2006, est radicalement différent : il s’inspire moins du new wave et du postpunk, et davantage du bon vieux rock authentique des années 1970. (MacKenzie Wilson, All Music Guide)

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